vendredi 17 avril 2009

Isoquant


Isoquant

Iso sur son quant à elle remonte les ribambelles
du jour jusqu'au mal de l'azur

Elle farfouille la ligne horizon à en extraire
les sauvages embruns du clair de terre

Iso chevauche les souffles du large
pour agonir de ses cris rauques
les toits scellés des secrets des hommes

Des graffitis de sa souffrance
Elle écorche les échos des murs de ta nuit

Enfin, quand tombe l'ombre nacrée des brumes
sur les blanches falaises de Caux
Iso se coule à la scie des roches
et
croque, croque, croque
chaque grain de sable du large
pour que grince chacune de tes dents